« Boza » écrit par Ulrich Cabrel et Etienne de Longueville

raconte le périple d'Ulrich alias Patit Wat, un adolescent de 15 ans, depuis le Cameroun jusqu'en Bretagne.

C'est un roman autobiographique absolument passionnant. Le lecteur suit toutes les péripéties de cette aventure jusqu'au moment où le jeune migrant peut crier BOZA ! c'est-à-dire Hourra ! on a réussi.

« Ulysse from Bagdad » d'Eric Emmanuel Schmitt. Il est évident qu'il s'agit d'un roman, celui d'un jeune irakien, Saad Saad, de Bagdad qui va partir de son pays en guerre pour rejoindre l'Angleterre.

Aventures bien racontées mais que l'on suit sans passion.

« Le Passeur » de Stéphanie Coste nous révèle une histoire de migrants érythréens mais, en partie du moins, vue du côté des passeurs avides de gagner de l'argent et de donner libre cours à leurs penchants divers et variés.

Un de ces passeurs est lui-même érythréen…  Intéressant.

« Marx et la poupée » de Maryam Madjedi nous emmène d'abord en Iran au moment de la révolution iranienne dans les années 80. Les parents de Maryam, militants communistes, avaient beaucoup espéré de la chute du Shah.

Le régime de Khomeiny est pire. Le père partira d'abord, la jeune fille le rejoindra 6 ans plus tard à Paris. Ce sont donc les problèmes de langue, d'études et d'acclimatation en général que nous suivrons.

 

« Boza » et « Marx et la poupée » sont deux récits autobiographiques et, de ce fait, passionnants.

                                                                Jean Bretagne